Le travail d’un graphiste implique généralement plusieurs étapes dans un processus de création.
Voici quelques-unes de ces étapes courantes :
Le cahier des charges:
Le graphiste prend connaissance du cahier des charges mis au point au préalable par le client ou prend le temps, lors d’un premier entretien avec lui, d’en établir un. Quels sont les objectifs, les messages à transmettre, le public cible? Les aspects techniques? (s’ils sont déjà définis). Il commence à réfléchir à un axe stratégique de communication.
Recherche et collecte d’informations générales et particulières:
le graphiste entame une recherche sur le secteur d’activité l’entreprise ou l’univers du produit, sa concurrence, son positionnement, son histoire (l’histoire de sa com aussi). Par ailleurs, la connaissance de son métier fait de l’entrepreneur un spécialiste de son sujet. Quelles sont ses attentes spécifiques?
Création:
à partir des données recueillies, le graphiste développe des idées et des concepts visuels. Il esquisse des croquis, crée des maquettes ou utilise directement des logiciels de PAO pour créer une ou plusieurs propositions (selon le type de travail).
Soumission du(des) proposition(s) au client:
discussions avec le mandataire, retour(s) du client: le projet est choisi, la phase suivante va permettre de le développer.
Création des styles:
le graphiste applique les couleurs, les typographies, les images et les illustrations appropriées pour le projet. Il se montre garant que les éléments visuels choisis communiquent le plus efficacement le message souhaité.
Itérations:
Dans de nombreux projets, l’itération permet d’améliorer et de peaufiner les détails. Ce «ping-pong» d’idées entre le mandataire et le mandaté permet souvent d’amener le projet vers une qualité supérieure.
Le processus de création demande une certaine implication de la part du client. En tant que graphiste, mon rôle est aussi de faire que cette implication soit, pour lui, la plus efficace et la moins chronophage possible.